Montage et gestion de projet, suivi administratif et budgétaire, levée de fonds, réponse aux appels à projets, partenariats… Anaïs met ses compétences en ingénierie de projet au service des acteurs culturels du territoire. Son objectif ? Leur offrir des bases solides sur lesquelles s’appuyer pour développer leur activité et exprimer leur talent en donnant corps à leurs idées !

« J’aime accompagner de petites structures qui fonctionnent surtout avec des bénévoles », confie-t-elle.

Dotée de plusieurs masters, dont un en aménagement du territoire et un obtenu à Science po Toulouse, Anaïs a travaillé quelques années sur le pilotage des fonds européens pour la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) avant de rejoindre Provence Alpes Agglomération en tant que responsable adjointe du service ingénierie territoriale. Il y a deux ans, elle a quitté son poste pour se lancer à son compte.

« Je me suis toujours beaucoup impliquée en tant que bénévole pour des associations culturelles et de solidarité internationale, mais après la naissance de mes deux filles, je ne pouvais plus continuer à cumuler mon travail en bureau, le bénévolat et ma vie de famille, raconte-t-elle. J’ai donc décidé de m’investir professionnellement dans les associations où j’étais déjà engagée en tant que bénévole. »

Si Anaïs travaille encore ponctuellement pour des collectivités territoriales, son activité est aujourd’hui centrée sur l’accompagnement de trois structures locales : la coopérative du Top qui porte un projet de création de tiers-lieu culturel à Digne-les-Bains, l’association Maraca spécialisée dans les contes et musiques du monde et la compagnie de cirque et de danse aérienne Les Têtes Bêches.

« J’apprécie ces petites structures qui portent des projets très concrets permettant d’être au plus près des acteurs, explique-t-elle. Cet été, j’étais par exemple mobilisée pour l’organisation du Festival du Top et du Festival Beleza ! … Je donne beaucoup de moi-même et je trouve ça essentiel d’œuvrer pour des projets et des structures qui me nourrissent. »

Au quotidien, Anaïs partage son temps de travail entre son bureau à domicile, ses déplacements professionnels à la rencontre d’autres structures, et l’espace de coworking Diniapolis-La Fabrique où elle se rend une à deux fois par semaine.

« Pour mes journées de « bureau » classique, je réserve souvent une place en coworking le matin-même. Je trouve la flexibilité du lieu géniale et complètement adaptée à mon rythme, souligne-t-elle. Les structures pour lesquelles je travaille n’ont pas de locaux. C’est donc très pratique aussi de pouvoir réserver des salles de réunion pour des rencontres avec des partenaires et l’organisation de conseils d’administration par exemple. »

Au-delà des équipements proposés, Anaïs a rapidement été séduite par l’ambiance du lieu et les rencontres qu’il permet.

« J’ai suivi plusieurs formations proposées par La Fabrique et j’échange beaucoup avec d’autres coworkeurs dont certains ont des métiers proches du mien. C’est enrichissant de discuter des projets des uns et des autres. »

Plus d’information sur Anaïs TANKAM : 06 22 22 88 51